GALERIE D’ART DU VIEUX PONT
Artistes présentés 2020
Henri MAMES, sculpteur
Il est des passions qui couvent longtemps avant de naître, feu intérieur qui soudain
explose. C'est du fond des entrailles que jaillissent les sculptures d'Henri MAMES, avec l'ineffables empreintes génétiques : le joug de l'esclavage, l'instinct de la musique et de la danse, sa
technique pour révéler les formes est l'usure, l'érosion à la manière d'une coulée de lave qui casse les aspérités, arrondit les saillies et laisse par ci par là un visage ou un mouvement ou un objet
figé au pied d'une montagne pelée.
L'urgence de dire les formes enfouies, l'urgence de façonner les mots tus, Henri MAMES
a choisi le marbre, matériau qui rendra durables ses émotions comme si elles étaient pétrifiées, fixées à jamais.
S'il est vrai que les volcans ravagent des vies, on dit que leurs terres sont
fertiles.
Alex LABEJOF
William Réginald ALCORN, peintures sur toiles
William Reginald Alcorn est né en 1950 en Zambie de parents irlandais et écossais. Une passion pour la peinture se révèle très tôt.
Après des études dans les humanités en Angleterre, il voyage en Europe, pour se fixer en France. Avec les projets engagés dans la musique, les langues, les sciences et récemment les mathématiques, il
divise son temps entre son atelier de peintre et les animations de vulgarisation, notamment dans le cadre des activités de l’IREM de Limoges.
Sylvain LOISANT, peintures sur toiles et pastels
« La peinture n’est pas la cerise sur le gâteau, mais la farine du gâteau »
Sylvain Loisant peint depuis son enfance. Il pratique essentiellement l’huile et le
pastel. (Il a été nommé maître pastelliste en 2016 par la société des pastellistes de France). Après des dizaines d’expositions personnelles en France et à l’étranger et une vingtaine d’invitation
(invité d’honneur dans des salons de peinture), il oriente sa pratique vers la question du sens à travers un enseignement (conférences, stages, cours, réseaux sociaux).
Pierre NOAILHAC, peintures sur toiles
Mes aptitudes au dessin et à l'observation ont été
remarquées et encouragées par mon instituteur à l'école primaire de Chartrier-Ferrière (Corrèze). Son rôle a été déterminant dans l'orientation de ma vie professionnelle et
artistique.
Enfant de Troupe pendant quatre années passées à l’EMPT
(École Militaire Préparatoire Technique) de Tulle, j'étais très intéressé par l'étude du dessin industriel et récompensé à ce titre par l'obtention de plusieurs « premiers prix »
annuels.
Ce n'est que plus tard que j'ai pu mesurer l'importance, ô combien efficace, de cette
discipline dans la maîtrise de la perspective, omniprésente dans la mise en place des sujets sur la toile.
Contre toute attente, mon engagement dans la vie militaire à
Fontainebleau en 1957 a ouvert une période très fructueuse grâce aux échanges avec plusieurs artistes (musiciens, acteurs, acrobates, jongleurs...), effectuant leurs obligations
militaires.
Cet état de fait s'est amplifié à Gien (Loiret) grâce à ma
rencontre avec Pierre MAITRE, artiste peintre, musicien, MOF (Meilleur Ouvrier de France en création de décors pour la Faïencerie). J'ai eu la chance de bénéficier de ses conseils techniques et de
son approche philosophique de l'Histoire de l'Art.
Richard DUBURE, peintures sur toiles
Par définition, un créateur bouscule les codes en vigueur et
sort des catégories existantes. C'est une des raisons pour lesquelles il n'est pas facile de définir et de classer le travail d'un artiste.
Ainsi Richard Dubure nous interpelle. Que sont ces horizons au flou lumineux, ces lieux incertains où se rejoignent terre et ciel, ces apparitions verticales qui se détachent sur l'horizontalité
dominante ? Des ports, une lagune, un village, un champ de bataille ? Est-ce de l'expressionnisme abstrait, comme on l'a entendu dire ?
Il y a du mystère dans cette peinture, et un paradoxe - la réussite d'une oeuvre dépend-elle du paradoxe qu'elle contient ? - lié à la concomitance d'un voile sur la toile et d'une lumière qui semble
venir de l'intérieur.
Sans doute est-il excessivement difficile d'obtenir un tel rendu. C'est avec le couteau surtout, complété par le pinceau et la brosse, que Richard Dubure étale avec autant de calme que de précision
les couches de son huile de lin. L'homme, né à Paris en 1952, qui vit aujourd'hui en Haute-Corrèze aux confins de Massif Central, a de qui tenir : son père Gilbert était lui-même
artiste-peintre.
Yann ARGENTIN, peintures sur toiles
Des émotions.
Artiste peintre français, Yann Argentin est avant tout un peintre figuratif.
L'huile est son principal moyen d'expression. Sensible aux effets de lumières, il s'est naturellement tourné vers des paysages nocturnes où le jeu des couleurs lui permet de me mettre en scène ces
sujets.
C’est donc dans ces atmosphères si particulières qu'il puise son inspiration. L'équilibre des couleurs et les effets de matière obtenus par des couteaux et des rouleaux font ainsi vibrer les
toiles.
Fabien PROVOST, peintures sur toiles
La peinture, pour ce Guérétois, est un loisir.
Son métier, c'est assureur.
Un loisir, qui lui prend de plus en plus de temps depuis qu'il s'est mis à "gribouiller" sous une impulsion, celle des attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015.
Envie d'exprimer quelque chose. Mais rien de morbide, bien au contraire.
Son univers de personnages saugrenus, aux visages déformés, est extrêmement coloré.
Frob peint vite, et beaucoup.
Ses tableaux envahissent son domicile.
Alors maintenant, il aimerait trouver des galeries pour l'exposer.
Même s'il a encore du mal à se prendre au sérieux...
Et le voilà ici pour
vous !
Annick FRANCHE, céramiste
Annick FRANCHE nous présente quelques œuvres destinées à s’approprier des céramiques quelque peu originales… Ce sont des pièces uniques réalisées par elle-même qui
marient des couleurs séduisantes.
Marc
COLA, peintures sur toiles
Né en Lorraine le 17 août 1949. Son père artiste
autodidacte dessine, peint et sculpte. Baignant dès son enfance dans cet univers permi les pigments les liants. Il observe, apprend et manipule les outils. Il aide son père à tendre les toiles, à les
encoller et à les enduire. Il esquisse, épure et met en couleurs dès son enfance. A 14 ans il entre sur concours (15 candidats sélectionnés sur toute la France dans une école d'art). Là, lui furent
transmis la descriptive, la perspective, le trompe l'oeil, les faux marbres, faux bois, l'affiche, l'enseigne, la publicité et l'histoire de l'art. En premier lieu, sa palette s'impose, des bleus
électriques et profonds, des drapés rouges cramoisis, des touches ocres et charnues, des pointes subtiles de transparence donnent aux visiteurs une impression de couleurs luxuriantes et saturées. Ses
compositions personnelles où l'art consiste à s'affranchir de la technique ont été récompensées par de nombreux prix.
Gérard BOULAY, peintures sur toiles
Né en 1945, sa carrière
artistique a commencé en 1991 à la Pastourelle de Saint Auvent où très vite, il a ressenti le besoin de rencontrer d'autres artistes et de partager avec eux des moments d'échanges, de travail dans
leurs ateliers.
C’est ainsi qu’il a pu évoluer notamment avec Rémi Martinetto, peintre Albertvillois
qui est également un des mentors de Florent CORNATON. Pour la petite histoire, Rémi Martinetto a relancé économiquement à travers sa richesse patrimoniale, une cité médiévale appelée
« Conflans » qui était tombée dans l’oubli.
Patrick BOUSSIGNAC, peintures sur toiles
Impossible de ne pas s’étonner. Impossible non plus de ne pas tomber sous le charme des
oeuvres colorées de Patrick Boussignac. Mythologie et fantaisie se rencontrent, donnant lieu à des peintures étranges et fascinantes. Ici, ce sont d’énormes champignons qui occupent une plage ;
là-bas, des danseurs évoluent au-dessus d’un paysage bucolique jalonné de chandeliers et encore ailleurs, le Titanic sert de décor à une danse tribale. Et, soudain, dans ce monde étrange, surgissent
des éléments presque banals comme un bouddha en méditation ou une reproduction plutôt réaliste de la tour Eiffel. Un rappel au prosaïsme…
« J’aimerais que mon travail ne soit plus considéré comme de l’art, mais comme une réflexion subjective sur notre civilisation
et nos racines », explique Patrick Boussignac qui, à 8 ans, avait déjà peint son premier tableau.
Après son diplôme en graphisme et arts appliqués à Paris, il s’est consacré à l’illustration et à la caricature, collaborant notamment au « Monde » et à « Libération ». Il a
renoué ensuite avec ses premières inspirations en étudiant la technique des anciens maîtres et les grands peintres surréalistes.
A la maison du design, il a reçu la médaille d'or de l'union des peintres pour son travail. Un premier pas pour être admis parmi
l'union des peintres russes.
Marie BAZIN, peintures sur toiles
Autodidacte joyeuse, sans barrière ni contrainte, sans repères imposés, sans formatage, j’offre à votre regard le vagabondage de mes
fantaisies, les visions colorées d’un autre paradigme.
J'ouvre des portes, à vous de raconter l'histoire...
Florent CORNATON, dessinateur sur toiles
Le directeur de la Galerie d'Art du Vieux Pont et
artiste-dessinateur.
Originaire de l’Ain, né en 1972, il travaille
l’hyperréalisme et se penche sur le village de Treignac pour restituer des vues de différentes époques au travers un travail sur toile de lin.
Remarqué lors du salon national des artistes à Saint Setier
en 2017, et soutenu par Georges NADALON, il décroche le prix du public.
S’engage alors une réalisation de la Galerie d’Art du Vieux
Pont, soutenu activement par Christophe MILLET et Gil BEYSSON. Il faudra sept mois de travaux pour achever la Galerie d’Art et vous présenter une collection 2018 qui se veut éclectique et en lien
avec le Limousin et engagée vers l’avenir volontairement avec des œuvres plus modernes.
Excellente visite !